ANM - Association nationale des médiateurs



Qu'est-ce que la médiation ?

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30 ans de l'ANM

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Médiation de la consommation

Semaine de la médiation

20 septembre 2023

Notre catalogue de formations pour la fin de l'année 2023 :

Sandra GALLISSOT, Médiation, RPS et invocation de harcèlement en entreprise
dans les locaux de l'ANM

Le vendredi 6 octobre, de 09h à 17h


Sylvie ALLONNEAU, L'art de gérer la distance en médiation
dans les locaux de l'ANM

Le vendredi 13 octobre, de 09h à 17h


Beatrice Foenix Riou et Asuncion Valderrama, Décrypter les comportements grâce à l'ennéagramme

Le jeudi 19 octobre, de 9h à 17h


Laure SINGLA, La Médiation administrative

Les  jeudi 2 et vendredi 3 novembre, de 09h à 17h


Céline KAPRAL,

La médiation au service de la RSE
Le lundi 6 novembre, de 09h à 17h

Médiations inter et intra entreprises
les lundi 20 et mardi 21 novembre, de 9h à 17h


Léonore COUSIN, Les personnalités dites difficiles en médiation

le vendredi 24 novembre, de 9h à 17h


Beatrice Foenix Riou et Asuncion Valderrama, Communication, les neuf dialectes de l'ennéagramme

Le vendredi 1 décembre, de 9h à 17hh



Céline KAPRAL, Contacts, correspondances et Conventions : Comment formaliser vos médiations ?

le lundi 4 décembre, de 9h à 17h


Dominique MOREL, L'argent en Médiation
dans les locaux de l'ANM

le vendredi 8 décembre, de 9h à 17h





Consulter nos formations en Région
Consulter nos formations au siège de l'ANM à Vincennes
Consulter nos formations à Distance


Association nationale des médiateurs

14 septembre 2023

La Semaine de la médiation

Chers adhérents,

À l'approche de la semaine de la médiation, nous vous proposons une petite interview de Boris Cyrulnik, éminent médecin neuropsychiatre et psychanalyste, auteur de nombreux ouvrages.

La thématique abordée dans la vidéo concerne "Les nourritures affectives et la notion de représentation". 

Elle est à votre disposition comme éventuel support pour nourrir les discussions, cafés de la médiation ou encore tous les autres échanges que vous pourriez mettre en place pendant la semaine de la médiation. Nous vous laissons la découvrir et débattre des liens qu'un tel sujet peut avoir avec la médiation. Nous vous invitons également à inscrire vos évènements sur ce sujet ou d'autres, en vous connectant au site de l'ANM (cadenas en haut à gauche), puis en cliquant sur ce lien.

Nous vous souhaitons un bon visionnage !

Dominique WEBER
Présidente de l'ANM


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Télécharger l'exemple de communiqué de presse

Association nationale des médiateurs

17 juillet 2023

Article de l'Est Républicain : « La médiation, une démarche humaine gagnante pour tous »

Nos déléguées Bourgogne Franche-Comté, Tuline Cip-Lévêque et Catherine Lelouch-Kammoun, ont organisées une réunion de nos adhérents. Gabrielle Planès, Présidente honoraire de l'ANM,et Pierre Béliveau, ancien avocat puis juge à la Cour supérieure du Québec étaient présents.

Retrouvez l'article de l'Est Républicaine.

5 juillet 2023

Les 30 ans de l'ANM

Save the date

Chères toutes et tous,

Ça y est, notre ANM a 30 ans !

L'âge de la maturité, de la vitalité, de la responsabilité. Parmi les plus anciennes associations de médiateurs, l'ANM incarne la diversité de la médiation et souhaite toujours agrandir son champ des possibles. Ainsi,

le 17 novembre prochain à la Bellevilloise, de 09h à 18h
https://www.labellevilloise.com/

Nous vous proposons une journée à son image.

Intitulée « De la pluralité des voix à l'harmonie : l'écologie de la relation », notre journée d'anniversaire célébrera cette diversité avec des intervenants provenant d'horizons multiples, régional, national, international. A notre image.

Ce sera une journée festive, légère et cependant, profonde et rigoureuse. Pour progresser ensemble, conformément à notre éthique de médiatrices et de médiateurs.

Ce sera le kairos, le moment opportun pour faire émerger du passé l'énergie nécessaire à nous projeter dans les 30 ans à venir. Créer et recréer des liens entre tous. Nous revoir, nous rencontrer, écouter, échanger, partager… nous ressourcer pour continuer à transmettre notre savoir-être et nos valeurs.

Sous le signe de l'innovation mais aussi de la continuité,  de la créativité mais aussi de l'authenticité, la parole de chacun - qu'il soit d'accord ou pas d'accord - sera entendue.

Les 75 premiers adhérents inscrits bénéficieront du tarif préférentiel de 75 euros (90€ pour les non-adhérents).
Ensuite, le tarif passera à 90 euros pour les adhérents et 110 euros pour les non adhérents.
Le tarif comprend le buffet du déjeuner et les collations.
A l'issue de la journée, une attestation de présence de 5h pourra être délivrée.
Vous trouverez en pièce jointe la version actuelle de notre programme .

Retrouvons-nous pour célébrer nos 30 ans. Comme le dit l'adage : seul, on va plus vite; ensemble, on va plus loin.

Nous vous y attendons, nombreux et passionnés.
L'équipe événementielle de l'ANM

 

Programme de la journée

Lien d'inscription

Attention, une prise en charge n'est pas possible pour cet évènement

L'ANM sur Twitter
Retours aléatoires sur la Lettre…
Un lieu, des liens : la première Maison de la Paix au Liban

La Médiation se développe, avec succès, en France depuis une vingtaine d'années. Maintenant, que vaut notre jardin des modes amiables si, à côté, à l'étranger, se trouve un désert qui a été et pourrait redevenir une Oasis de Paix ?

Être médiateur, c'est aussi s'ouvrir sur le monde pour accueillir la diversité des approches et permettre -au-delà de nos frontières - le passage du conflit à la Paix.

C'est dire que la Médiation prend tout son sens lorsqu'elle vient à changer quelque chose dans les pays les plus touchés par la crise, la souffrance, la violence, les conflits, la guerre…

Et pour qu'un changement s'opère, quoi de plus nécessaire que de pouvoir s'immerger dans la société civile, rentrer au contact des familles et des organisations, les accueillir dans un lieu porteur de la Paix à laquelle nous aspirons tous (y compris en faisant la guerre) ?

Tel est le sens du projet des Maisons de la Paix1 déployé par le Centre d'Enseignement des Modes Amiables (CEMA).

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1er mai 2020
Formations

Prochaines formations


Mediation, RPS et invocation de harcèlement en entreprise

Formateur(s) : Sandra GALLISSOT

L'art de gérer la distance en médiation

Formateur(s) : Sylvie ALLONNEAU

Décrypter les comportements grâce à l'ennéagramme
La Médiation administrative / Initiation

Formateur(s) : Laure SINGLA

La médiation au service de la RSE

Formateur(s) : Céline KAPRAL

MEDIATIONS INTER ET INTRA ENTREPRISES

Formateur(s) : Céline KAPRAL

Chers adhérentes, chers adhérents,

Vous n'avez pas pu adhérer au Pack ou vous avez besoin de suivre d'avantage de formation, nous vous proposons si vous suivez au moins 3 jours de formation d'ici la fin de l'année 2022 nous vous offrons la possibilité de paiement échelonnés par prélèvement automatique à la fréquence de votre choix (le dernier paiement devra intervenir avant la fin de l'année).

L'ANM vous propose des Formations à distance.
Et une formation en présentielle à Paris, en cliquant sur ce lien


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Nos offres d'Analyse de la Pratique (AP)  :
Cliquez ici pour obtenir toutes les informations

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Nos formations passées :
Nous pouvons reprogrammer, sous réserve d'un nombre de participants suffisant, nos formations ayant déjà eu lieux :

  • Bâtir une stratégie commerciale efficace pour développer son activité de médiation par Dominique HIBON. -> Consulter le programme. Formation en présentiel, sur Paris.

  • L'ANC, une approche innovante de l'Etre Humain et de son Environnement par Marie-Anne SAULE. -> Consulter le programme. Formation en présentiel, sur Lyon.


  • MODULE ANALYSE DE PRATIQUE EN MEDIATION ADMINISTRATIVE par Laure SINGLA.

  • Comment passer des techniques à l'art de la médiation ? par VALLIÈRES Céline.





  • La médiation au service du dialogue social en entreprise par Aurelie MARLOIE et Améline MOREAU. -> Consulter le programme.

  • MEDIATION DE LA CONSOMMATION : Son droit et sa conduite par Catherine LELOUCH-KAMMOUN, Danièle AGUANNO-PROMONET et Georges POTRIQUET. -> Consulter le programme.


  • LA PRATIQUE DE LA COMEDIATION par Léonore COUSIN.

  • L'EMOTION EST UN PROCESSUS par Jean-édouard ROBIOU DU PONT.

  • ENTRE ANTAGONISME ET COLLABORATION par Linda BÉRUBÉ, depuis le Québec.


  • INITIATION A LA MEDIATION A L'USAGE DES PROFESSIONNELS DE JUSTICE (Magistrats - Greffiers - Avocats -Huissiers - Experts) par Nicole BERNARD, Catherine EMMANUEL, Didier MORFOISSE, Gabrielle PLANÈS et Laure SINGLA.

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Textes de référence

Lettre d'information bimensuelle de l'ANM n°104

19 septembre 2023
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Actualités

Référentiel de sélection des médiateurs à l'usage des juridictions administratives

Souhaitant s'assurer des qualités professionnelles des médiateurs désignés par les juridictions administratives, le Conseil d'Etat a réuni un groupe de travail pour réfléchir aux critères de sélection des médiateurs intervenant dans les litiges publics.

L'ANM a été représentée au sein de ce groupe de réflexion par Bertrand Maréchaux et Elsa Costa.

Trois orientations ont été retenues:

  • Le médiateur administratif doit avoir reçu une formation à la médiation. Le Conseil d'État dresse une liste non exhaustive des principales formations à la médiation.
  • Le médiateur administratif doit avoir une connaissance ou, du moins, être familier des spécificités du contentieux administratif. Cela implique une expérience en matière administrative ou une formation complémentaire de spécialisation.
  • Les magistrats prescripteurs de médiations restent maîtres de leurs choix et peuvent aussi bien désigner des personnes physiques que des personnes morales même s'ils sont encouragés à privilégier le médiateur "personne morale".

29 novembre 2022

Médiateur mis en place dans l'entreprise? Intérêt, enjeux et modalités de la médiation, par Valerie LASSERRE

28 novembre 2022

«La France est-elle une puissance médiatrice ?»

Par Tribune collective
Publié le 11/11/2022 à 11:11

FIGAROVOX/TRIBUNE - L'ambition affichée par le président de la République de faire de notre pays une «puissance médiatrice» se heurte à la conception très verticale de la diplomatie française, estiment les signataires de ce texte collectif, parmi lesquels le député Frédéric Petit, d'anciens ambassadeurs et diplomates.

En août 2018, le président français Emmanuel Macron évoquait devant les ambassadeurs de France réunis à Paris, son ambition de faire de la France «une puissance médiatrice». En France, les affaires du monde sont traditionnellement une prérogative de l'État et une fonction régalienne, voire un domaine réservé du président. Vus depuis Paris, les conflits se règlent essentiellement par la diplomatie et la coopération internationale. Dans cette conception/tradition, très verticale, il ne reste guère de place pour d'autres formes de médiation impulsées par les acteurs non étatiques de la résolution des conflits. Pourtant, dans un contexte international caractérisé par la multiplicité et la diversité des acteurs, la diplomatie de la paix gagnerait à ne plus être la seule exclusivité des États.

Les ONG de médiation mènent ce travail de facilitation des discussions à l'heure même où les diplomaties étatiques n'ont plus toujours, seules, la capacité de le faire, et que les organisations multilatérales montrent leurs limites.
Les signataires

Il est vrai que les conflits ont profondément évolué depuis ces vingt dernières années : insurrections djihadistes, guerre contre le terrorisme, conflits asymétriques, guerre informationnelle, retour de la guerre de haute intensité en Europe. Rares sont les périodes de l'histoire ayant connu une telle variété et complexité de conflits. Ces nouvelles conflictualités impliquent également de nouveaux acteurs. Il s'agit autant de ceux qui tiennent les armes que celles et ceux qui les subissent : communautés, groupes armés djihadistes, sociétés militaires privées, populations civiles, etc. L'irruption de ces acteurs non étatiques ne change pas seulement le visage de la guerre mais bouleverse la nature même des conflits et contribue surtout à déstabiliser profondément les sociétés.

Ces bouleversements de la guerre et de ses acteurs ont fait également émerger depuis une vingtaine d'années de nouveaux modes de résolution des conflits et de faiseurs de paix : la médiation, portée par des personnalités et des ONG.

La majorité des ONG de résolution des conflits intervient au niveau communautaire, en facilitant des réconciliations locales. Un nombre plus réduit d'ONG intervient à des niveaux plus politiques. Elles facilitent des accords entre groupes armés et gouvernements, entre mouvements d'opposition et pouvoir en place, etc. Les ONG de médiation mènent ce travail de facilitation des discussions à l'heure même où les diplomaties étatiques n'ont plus toujours, seules, la capacité de le faire, et que les organisations multilatérales montrent leurs limites.

Les ONG sont légitimes et utiles, alors même que les Nations unies sont contraintes à un certain immobilisme, prises dans les feux croisés des membres du Conseil de sécurité.
Les signataires

Les ONG de médiation sont toutefois suspectées de mener une diplomatie privée pour le compte d'intérêts politiques ou économiques cachés. Cette suspicion, liée à leur nécessaire indépendance, est particulièrement développée en France où l'intérêt du pays ne saurait être défendu par d'autres que des agents de l'État. Pourtant, les ONG de médiation sont principalement financées par des États qui ont fait de la paix et de la médiation une stratégie internationale et une marque de fabrique de leur diplomatie : Norvège, Suisse, Suède, Union européenne, etc. Ces diplomaties intègrent les actions menées par ces acteurs non étatiques, indépendants, transparents, aux méthodologies efficaces et basée sur une déontologie claire. Récipiendaires de financements publics, ces ONG rendent des comptes et sont astreints à des audits et des évaluations tout en défendant l'indépendance de leur action.

Elles ne font en réalité que mettre en pratique «l'obligation de règlement pacifique» prévue au chapitre 6 de la Charte des Nations unies, à l'instar des ONG des droits humains ou de développement qui se réfèrent aux droits universellement reconnus. Quel être humain devrait être privé de son droit à la paix ? Les ONG sont légitimes et utiles, alors même que les Nations unies sont contraintes à un certain immobilisme, prises dans les feux croisés des membres du Conseil de sécurité. Les diplomates eux-mêmes ne peuvent plus se déplacer librement en raison de l'insécurité. Dans ces circonstances, qui peut encore aller à la rencontre des membres des groupes armés et des acteurs de l'instabilité souvent considérés comme infréquentables ? Qui peut encore convier autour de la table tous les acteurs d'une crise, si ce ne sont les tiers indépendants que sont les médiateurs et les médiatrices des ONG ?

De nombreux États européens ont déjà amorcé cette approche consistant à intégrer les ONG de médiation dans leurs stratégies d'action en faveur de la paix. En France, l'intégration des acteurs non étatiques de résolution des conflits en reste pour l'heure à ses prémices. Ils agissent le plus souvent, à l'instar des organismes humanitaires, comme des prestataires de services aux populations confrontées aux crises.

Il est temps de structurer une capacité française de médiation autour de partenariats dynamiques entre diplomatie, ONG de médiation, élus et acteurs des sociétés civiles.
Les signataires

La loi du 4 août 2021 de programmation relative au développement solidaire et certains acteurs tentent de faire de «l'équipe France» une réalité sur le terrain. Toutefois, la marge de progression demeure immense. Ainsi, la diplomatie parlementaire peut constituer une force qui demeure embryonnaire et trop souvent limitée à des initiatives individuelles. Les parlementaires à l'instar des ONG ou de la coopération décentralisée, pourraient constituer des acteurs importants et influents du soft power français, forts de leur légitimité, expertise, et des liens de confiance noués loin des relations de pouvoir, souvent dans la longue durée.

Il est temps de structurer une capacité française de médiation autour de partenariats dynamiques entre diplomatie, ONG de médiation, élus et acteurs des sociétés civiles. Cela permettrait de constituer des pôles de réflexion, d'outils et d'acteurs qui puissent s'articuler ensemble et se coordonner plutôt que de s'opposer ou de s'ignorer. Ensemble, ils pourraient offrir une autre image de notre pays, lorsque la France est sollicitée ou en capacité d'agir. Plus qu'une puissance médiatrice, elle démontrerait une capacité à écouter, à accompagner et à soutenir l'autonomisation des acteurs et leur volonté de se responsabiliser. La France serait peut-être dès lors moins dans l'affirmation de sa puissance mais serait sans aucun doute mieux acceptée et bienvenue.

Signataires :
Gabrielle Planès, médiatrice, présidente de Promediation et de l'Institut de la médiation dans l'espace francophone (IMEF), Présidente d'Honneur de l'Association nationale des médiateurs (ANM)
Frédéric Petit, député MoDem des Français de l'étranger de la VIIe circonscription
Pierre Béliveau, Médiateur, directeur de l'Institut de la médiation dans l'espace francophone (IMEF).
Hugo Sada, ancien diplomate
Éric Blanchot, directeur général de Promediation
Christian Connan, ancien ambassadeur
Ahmedou Ould Abdallah, ancien ministre des Affaires étrangères de Mauritanie et ancien représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest





Lien vers l'article du Figaro

15 novembre 2022