La co-vision n'est ni une analyse de pratique ni une supervision. Il s'agit d'un échange de pratiques, intervision entre pairs. Son cadre – forme et contenu – est défini par les participants eux-mêmes. Les sujets sont librement choisis par les participants.
La co-vision en médiation : Être entre pairs pour réfléchir ensemble sur nos pratiques professionnelles qui portent sur les modes alternatifs de règlement des différends.
Les échanges :
Présentation en une minute de chaque personne ainsi que son attente ou son cas.
Les échanges sont réciproques, se font en toute confidentialité, avec bienveillance et sans jugement. Chaque personne parle de son vécu (« je »), en termes concis et dans un laps de temps assez bref (quelques minutes maximum). Nul n'interrompt la personne qui expose son cas ou son attente. Les participants donnent leur avis
Si les personnes ne sont pas assurées de leur prise de parole, un exposé préalable adressé sur papier est possible.
Nous pouvons décider que les ateliers seront « spécialisés » ou pas. Par exemple, un atelier sur la médiation familiale, un autre sur la médiation du travail, etc… Mais ce n'est pas obligatoire.
L'intérêt de ces ateliers est de favoriser également le « lancement » des jeunes médiateurs pour qui l'analyse de la pratique peut effrayer et ils préféreront commencer par la co-vision.
Autre intérêt : lever les fantasmes, préjugés, stress divers et complexes. En fait, encourager !
Les médiateurs et futurs médiateurs reçoivent des informations que l’enseignement théorique n’offre pas : l’expérience quotidienne du terrain, les astuces pratiques, les relations avec les juridictions s’il s’agit de médiation judiciaire, avec les confrères médiateurs, les premiers pas dans la constitution de clientèle, formalités administratives de base, « le monde » de la médiation en général, etc… La co-vision permet de partager avec ses pairs ses succès mais aussi ses doutes afin de détecter ce qui peut faire l’objet ensuite d’une analyse de la pratique ou une supervision dans un atelier dédié.
L'intérêt de ces ateliers est de favoriser le « lancement » des jeunes médiateurs pour qui l'analyse de la pratique peut effrayer et ils préféreront commencer par la co-vision. Autre intérêt : lever les fantasmes, préjugés, stress divers et complexes. En fait, encourager !
La personne qui a exposé son cas exprime, à la fin de l’échange, ce qu’elle retire du partage avec les autres participants.